Jules Lagrange

15.08 - 15.09.2024

Les blessures de la vie liées au deuil, à la violence des codes sociaux – ceux de la masculinité notamment – ou des oppositions faites aux minorités, imprègnent ici une oeuvre qui ne cesse d'évoquer une jeunesse en quête d'émancipation – jeunesse des campagnes et des zones périphériques aux horizons restreints : pavillonnaires et commerciaux –, et ce dans une forme empruntant son langage, à dessein, aux héritages artisanaux de l'ère pré-industrielle. Ainsi, des objets de commémoration (reliquaires, boîtes votives) ou de représentation (marionnettes, figurines), réalisés avec le soin dont témoignent éminemment les "arts et traditions populaires" (ici le travail du bois), sont les véhicules "folk" d'une pensée de résistance ou d'insoumission, introduite, avec malice et un brin d'espièglerie, comme en contrebande.

 

Diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, ainsi que de son post-diplôme, Jules Lagrange (né en 1989 à Besançon) vit et travaille à Bruxelles. Son travail a fait l’objet d’expositions collectives, au Palais de Tokyo, Paris (2024), à La Salle de bain, Lyon (2023), au 66ème Salon de Montrouge (2022), et d'expositions personnelles, à La Tôlerie, Clermont-Ferrand (2024), à Cometa, Paris (2023), à l'Atelier W, Pantin (2023), parmi les plus récentes. Il est par ailleurs co-auteur, avec Agathe Boulanger et Signe Frederiksen, de "Ce que Laurence Rassel nous fait faire", Paraguay Press, Paris (2019).


Sortie de résidence le 14 septembre 2024.


Image / texte : © RIGA

Chloé Vanderstraeten

01 - 31.07.2024

Chloé Vanderstraeten, née en 1996, vit et travaille à Paris. Sa pratique est axée sur une évocation du corps humain dont elle retranscrit l'anatomie  – "les cordes vocales", "colonne vertébrale", "peau dessus, peau dessous", "deux pieds deux mains" – ou les états ou facultés – "insomnies", "partition du rêve", "les voix", "respirer" – sous forme de découpages, pliages ou tissages de papier rehaussé le plus souvent de dessins au crayon de couleur. Ainsi, dans sa plasticité, sa transparence ou sa fragilité – proche en cela des tissus, feuillets, enveloppes, plis et mues du corps – le papier devient l'ossature organique et spatiale de dessins expérimentaux et intuitifs dont ils semblent souligner la structure (nerveuse ?) ou l'activité (sensorielle ?).

Retranscription du corps ici résolument en lien avec l'ensemble du vivant, l'interface des vêtements, l’enveloppe architecturale – "l’idée que le corps ne s’arrête pas à la frontière de la peau…".


Chloé Vanderstraeten est diplômée des Beaux-arts de Paris et de l'Ecole Supérieure des Arts Décoratifs, secteur Image Imprimée (2021). 

Lauréate de la résidence Anni & Joseph Albers Foundation, Bethany, Etats-Unis, et du projet "Les agissants de l'espace", du CNES / Observatoire de l'espace, en 2023, Chloé Vanderstraeten a remporté, cette même année 2023, le prix "Jeune Création" de l'Atelier Blanc, Villefranche-de-Rouergue. On a pu voir son travail à la Fondation Vincent Van Gogh à Arles en 2022, et tout dernièrement (avril-mai 2024) à la Kulturnetz de Brême.

Par ailleurs, Chloé Vanderstraeten est l'autrice de "Cartographies", livre d'artiste publié aux Éditions Adverses (2022).


Sortie de résidence le 27 juillet 2024.


Image / texte : © RIGA

Théo Robine-Langlois

02 - 29.03.2024

La pratique de Théo Robine-Langlois explore le langage à travers différents supports d’écriture, comme l’écran, le livre, la radio, internet, la lecture ou l'exposition. Son écriture dérive depuis le 91 des années 90. Ses textes jouent avec les genres et les registres pour tenter de desserrer l'emprise de différentes fictions subies au quotidien, aidés dans cette quête par des collisions littérales entre images et mots, et par l'amour des objets, des plantes et des nuages.
Il écrit sur demainjarretepas.net et dontforgetyourbodyinthebubble.net. Il a publié Le Gabion chez After 8 Books (2021), présomption de salariat aux presses séparées de Marseille (2022) et Le Plaisir d'un casse retardé par les plantes maintenant ou En toute occasion passe comme un coup de vent chez Dépense Défensive (2023). Avec radio *DUUU, il a réalisé un livre audio, c'est toujours beaux un nuage au pire c'est chiant.


Sortie de résidence le 28 mars 2024.


en partenariat avec

le centre d'art Le Lait, Albi

et Passages centre d'art contemporain, Troyes


Image : © RIGA

Carla Adra

15.07 - 04.08.2023 / 1 - 10.12.2023

Carla Adra est une artiste franco-canadienne dont les actions (performances, installations, vidéos, dessins, écrits, etc.) s’ancrent dans le quotidien : le contexte et le hasard. Sa pratique, qu’elle conçoit prioritairement comme un travail avec le vivant, renvoie à la notion d’intime, défini par elle comme une matière "une interface, un frottement"* – reliant les êtres entre eux dans un continuum de relations. Toute au désir de créer du lien, l'artiste élabore des dispositifs qui sont autant de "caisses de résonance" venant accueillir et amplifier "les paroles qui n'ont pas trouvé refuge" (la composante émotionnelle et les informations sensibles que les mots contiennent, leur potentiel émancipatoire) dans le but de "rendre audible ce qui est disqualifié". Parlant des autres à travers elle, son travail interroge l'effacement ou la disparition de soi derrière les histoires, les aspirations ou les sentiments de celleux dont elle écoute et endosse, avec une attention toute particulière, les propos (les témoignages) qui sont la matière tangible entre autres sources chargées d'affect de ses projets.


Ces dernières années, son travail a été présenté au CAPC (Bordeaux), au FRAC Champagne-Ardenne (Reims), à la Fondation Pernod Ricard (Paris), à La Galerie (Noisy-le-Sec), au MAC VAL (Vitry-sur-Seine), à la 15e Biennale de Lyon (2019) et, plus récemment, au Palais de Tokyo (2022), au Royal Theater Carré, en collaboration avec le Marina Abramovic Institute (Amsterdam, 2022), à Mécènes du Sud (Montpellier, mai-juin 2023). Depuis le 6 mai et jusqu'au 12 août 2023, elle participe à l'exposition Sauge, au Centre d'art contemporain Passages, à Troyes. Elle est représentée par la galerie Valeria Cetraro, Paris.


Diplômée de l’École Nationale d’Art et de Design de Reims (2017) elle a étudié à l’Ontario College of Art and Design de Toronto et intégré le post-diplôme de l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon entre 2018 et 2020.


Née à Toronto en 1993, elle vit et travaille à Paris.

* conversation avec Rémi Guezodje, Figure Figure n°51, février 2023


Sortie de résidence le 9 décembre 2023.

Image : Carla Adra, Le masque c'est l'éclipse du visage,
technique mixte, 2023 (détail) © RIGA
Texte : © RIGA

Laura Spozio

7 - 21.10.2023 / 6 - 19.11.2023

Au croisement des sciences de la nature (vie et environnement), des sciences humaines et sociales et des arts visuels, le travail de Laura Spozio est fortement lié aux techniques et méthodes d’observation (celles de l’éthologie notamment). Par le biais de protocoles individués (dispositifs visuels ou sonores, architectures et installations, stratégies d’approche), l’infiltration de contextes spécifiques ou la réalisation de films expérimentaux, Laura Spozio propose aux spectateur.ices, passant.es ou usager.es d’un lieu donné, un déplacement des points de vue et, dès lors, de nouveaux types de relation et pôles d’attraction. La question du partage du temps et de l'espace au sein du vivant (entre humains et non-humains), ou encore de la théâtralisation de la nature, est au cœur de ses recherches, comme dans L’antidiscours de la méthode, projet au long cours initié au sein du collectif ETTERSPOZIO (qu'elle forme en duo depuis 2018 avec Caroline Etter) et dont le chapitre III (Le Pavillon) — faisant suite au chapitre II (Le Globe), La Becque, 2020, et au chapitre I (La Serre), espace TOPIC (Genève), 2018 — développé en résidence à Utopiana, a été présenté à la Halle Nord, Genève, l'été dernier.

On a pu voir certains de ses travaux en Suisse : à Lancy — à la Villa Bernasconi — ou à Genève — espace Duplex-Walden, à la Villa Dutoit, à LiveInYourHead, au Centre de la photographie, ou à la BIG, Biennale Interstellaire des espaces d’art de Genève. 


Formée en photographie (École supérieure des arts appliqués de Vevey) puis en arts visuels (bachelor et master de la Haute école d’art et de design de Genève), Laura Spozio travaille en tant que chercheuse au sein du programme pluridisciplinaire ACTION. Elle a récemment intégré la commission d’art public du Fonds Municipal d’Art Contemporain de Genève. Par ailleurs, elle intervient régulièrement à la HEAD (jury et enseignement). Laura Spozio travaille à la publication d’un ouvrage collectif à paraître prochainement aux éditions B42, Paris.

Née en 1982, elle vit et travaille à Genève.

Image : Léo Valentin, Homme-oiseau, éditions de Paris, 1954
Texte : © RIGA

Margaux Fontaine &
Audrey Martin

27.08 - 24.09.2023

Margaux Fontaine semble vouloir lever le voile devant nous sur des "ronds de pensée" secrets et sacrés, lieux sauvages de contre-pouvoir, et nous inviter ainsi "au cœur de nos solstices". De fait, tout paraît ici imprégné de pratiques et d'éléments occultes d'une sorte de sorcellerie enjouée, celle d'un cercle sororal situé entre ciel et terre et en prise directe avec les esprits, ceux de "l'arbre-monde" ou encore du "totem de persévérance". Ses architectures légères, faites de vieux draps brodés teintés à la soupe de clous ou de teintures végétales (garance, indigo, oignon) renferment les motifs entrelacés d'une sarabande, alliant des images de faune, de flore ou de constellations, à celles du cinéma d'animation, du dessin d'enfant ou de la BD — un peu comme le nid d'oiseau contient parfois, parmi l'enchevêtrement des brindilles, un élément artificiel : bout de ficelle admis sans plus de hiérarchie. Pot-pourri de fleurs séchées ou de mauvaises herbes en suspension, lés ouatés imprimés en tataki zomé*, décoctions de plantes odoriférantes — Margaux Fontaine déploie son écosystème fait de magie verte et de rubans — de ces rubans qui accompagnent les cérémonies — ici, une cérémonie sans maître, où "les souris dansent".
"Tremate, tremate, le streghe son tornate" **.

* technique japonaise d'impression de végétaux par martèlement
** "Tremblez, tremblez, les sorcières sont de retour" (slogan féministe italien des années 70)

Expositions récentes au Château d’Assas (Le Vigan, 2022), au CACN (Nîmes, 2022), au Port des Créateurs (Toulon, 2022), au MO.CO Panacée (Montpellier, 2021).

Diplômée de l’École Supérieure des Beaux-Arts de la Villa Arson à Nice, Margaux Fontaine est co-fondatrice de Pamela, artist-run space, Nîmes et co-créatrice de Lunaires (www.lunaires.org). Elle est lauréate de l’édition 2023 de Mezzanine Sud, Toulouse.

Née en 1989, elle vit et travaille à Nîmes.

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À sa façon, toute de patience et de précision, Audrey Martin — telle une illusionniste — déplace les montagnes ou même décroche la lune. L'impression photographique d'un paysage — lunaire, du reste — extrait du film Les aventures fantastiques du baron de Munchhausen*, de Josef von Báky (1943), est détachée chimiquement de son support et récupérée au fur et à mesure sous forme liquide dans une fiole de laboratoire (Dé-paysages, installation, 2015). Un bout d'image en mouvement, découpe d'un film montrant les vagues d'une mer houleuse, est repositionné — en incrustation et à la verticale — au centre de l'image entière, dessinant la forme d'une île, là où, on le voit, il n’y a que de l’eau ; d’où le titre de l’œuvre : Mirage (vidéo, 2021). Time capture (installation, 2015) est la retranscription bande par bande d'un relevé colorimétrique du ciel pendant les quelques heures précédant la tombée de la nuit, offrant un tout chromatique donnant le vertige : un panorama du temps qui passe. Dans Générique (vidéo, 2011) le générique d'un film, dont le titre n'est pas précisé, est flouté, l'écran penché, et le défilement ressemble alors au tracé d'un électrocardiogramme inversé. Derrière les noms devenus illisibles, des êtres semblent là rendus à la vie, comme à rebours, dans l'inframince de leur pulsatile présence, en boucle soit à jamais.

* baron qui était surnommé le "baron de Crac", soit : le "baron du mensonge" - d’après l'expression "raconter des craques"

Expositions récentes à Pamela (Nîmes, 2022), au MO.CO Panacée (Montpellier, 2021), à Blauer Montag, en duo avec Claire Andrzejczak (Toulouse, 2021), au CACN (Nîmes, 2019).

Diplômée de l'École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg (HEAR), atelier d'Edith Dekyndt (2009), Audrey Martin est co-fondatrice de Pamela, artist-run space, Nîmes, et membre de Documents d'artistes Occitanie.

Née en 1983, elle vit et travaille à Nîmes.

Sortie de résidence le 21 septembre 2023.

En partenariat avec PAMELA artist-run space, Nîmes
et le Fab d'Oc des Hautes Terres d'Oc, Brassac.
Avec le soutien d'Air de Midi.

Image / texte : © RIGA

Zoé Philibert

18.2 - 5.3.2023 / 22.4 - 7.5.2023

Zoé Philibert écrit des textes auxquels elle donne des formes graphiques et / ou performées. À travers la poésie, le manifeste, la punchline ou la fanfiction, elle s’intéresse à des formes d’écriture codifiées et à des registres qu’elle transforme. Dans Caramel (première version) — qui a bénéficié d'une lecture performée ("chantée-aboyée" avec Théo Hillion) au théâtre de Brétigny et à l'INHA en 2021 — "un chien domestique amorce une révolution canine". Zoé Philibert s’invente parfois des clubs imaginaires (les rapports de groupe ou de team traversent l’ensemble de ses projets) afin de dialoguer avec d'autres artistes, vivants ou morts : Agnès et Guy, conférence-performée sur Agnès Varda et Guy de Cointet, Jane Birkin et Raymond Roussel, aux Rencontres de la jeune Création européenne, à Rennes, en 2018 ; ou Chaulapin, fanfiction autour de la scène rap francophone, performée au Centre Pompidou lors du John Giorno Day en septembre 2020 et à la Maison de la Poésie en 2021. Invitée par Vincent Thomasset dans le cadre d'un partenariat avec le CAC Brétigny, Zoé Philibert a participé (avril 2022) au spectacle collaboratif La beauté du geste, autour de la figure de Claude Cahun. Membre du comité de rédaction de la revue Nioques depuis mai 2015, elle contribue (2021) à l'aventure collective La Lecture-Artiste. Depuis 2018, elle mène différents projets avec des jeunes publics (Création en cours, Orange Rouge, ELGER) et enseigne les arts plastiques à l’école élémentaire (professeuse de la Ville de Paris).

Zoé Philibert est diplômée de l'École Nationale Supérieure d'Arts de Paris-Cergy (2016).

Née en 1991 à Albi, elle vit et travaille à Montreuil.

CARAMEL & COPAINES
Sortie de résidence, arpentage & lecture
le 4 mai 2023

en partenariat avec le centre d'art
Le Lait, Albi

Image / texte : © RIGA

Laurence Cathala &
Jérôme Dupeyrat

27.5 - 3.6.2022 / 8.7 - 15.7.2022

Formée à l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris et au Emily Carr Institute of Art de Vancouver, Laurence Cathala (née en 1981 à Chatenay-Malabry) vit et travaille à Lyon depuis 2008. Au gré des projets d’exposition, d’écriture, d’édition ou de lecture, elle explore les lieux de rencontre entre texte et dessin, écrit et oralité, espace et narration. Sa pratique artistique, qui mêle dessin, peinture, installation et impression, se développe en relation étroite avec l’écriture et la littérature. Professeuse depuis 2012 à l’Institut Supérieur des Arts et du Design de Toulouse (isdaT), son enseignement du dessin (en art et en design graphique) lui permet de questionner plus avant les liens unissant ce dernier aux formes d'écritures, notamment éditoriales.

Jérôme Dupeyrat étend son action dans de nombreux domaines du travail de l'art : la recherche et la critique, l’édition (Lorelei), le commissariat d’exposition et la programmation artistique (trois‿a), la création et l’enseignement (isdaT). À travers ces pratiques souvent collectives, il prête une attention particulière aux relations existant entre l'art, l'édition, l'image, les médias, la pédagogie et la politique. Auteur d'une thèse de doctorat consacrée aux livres d'artistes (Les Livres d'artistes entre pratiques alternatives à l'exposition et pratiques d'exposition alternatives, Université Rennes 2, 2012), il est aussi celui d'un livre d'entretiens sur ce même sujet (Entretiens : Perspectives contemporaines sur les publications d'artistes, Incertain Sens, 2018). Né en 1984 à Périgueux, il vit et travaille à Toulouse.

Présentation publique du projet
le 9 juillet 2022

Image / texte : © RIGA

Meris Angioletti

18.3 - 31.3.2022 / 25.4 - 8.5.2022

À la croisée de l’histoire des arts, des sciences humaines et des croyances ésotériques, le travail de Meris Angioletti interroge les mécanismes du langage, de la perception, de la mémoire et de la psyché. Empreint d’une méthode analytique dans laquelle recherche iconographique et écriture jouent un rôle complémentaire, son travail prend la forme d’installations lumineuses ou sonores, de projections vidéo, de diaporamas, de publications et de tirages photographiques. Plaçant les processus psychiques au cœur de sa recherche, elle interroge la perception du regardeur, soit les mécanismes actionnés par les dispositifs physiques qu'elle développe, dans une démarche à la fois scientifique et sensible.
Parmi ses expositions récentes : 2019, La vérité n’est pas la vérité, MABA, Nogent-sur-Marne ; Couteau sans lame et dépourvu de manche et Le jour des esprits est notre nuit, CRAC Alsace, Altkirch ; 2018, Forme-Pensiero, Galleria Ottozoo, Milan (solo), 2018, Lunaria Annua, Galerie Luis Adelantado, Valencia (solo).
Née à Bergame, Italie, en 1977, Meris Angioletti est diplômée en photographie (2002) du cfp Bauer (Milan), et d'un MA (2003) de l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Brera (Milan). Elle est à présent chercheuse dans le cadre de l’école doctorale APESA — Paris I.
Elle vit et travaille à Paris.

Conférence-performance
le 7 mai 2022

Publication disponible ici >


en partenariat avec le centre d'art
Le Lait, Albi

Image / texte : © RIGA

Chedly Atallah

1.9 - 30.09.2021

Né en 1991 à Tunis, Chedly Atallah, artiste, architecte et scénographe tunisien, vit et travaille à Paris. Après des études en architecture (à Tunis puis à Paris) il intègre, aux Beaux-Arts de Paris, l'atelier d'Emmanuel Saulnier. Ensemble ils collaborent à divers travaux d'édition collective : Beyrouth IN-SITU en 2020, ou Almanach Ides de Mars en 2021.​ Sa pratique explore les changements géopolitiques du monde arabe de l'après-révolution. Mêlant vidéo, installation et sculpture, il questionne les modalités de cohabitation des hommes avec leurs propres représentations du monde. Son processus de fabrication des images qui se nourrit de l'actualité des guerres et des révoltes en Libye, en Syrie, en Palestine ou au Liban est très lié, à travers diverses couches ou strates historiques, architecturales, religieuses ou politiques, à la notion d’aveuglement.
Son travail a été présenté en France (Le Cent Quatre, Beaux-Arts de Paris, La Maréchalerie, Galerie Thaddaeus Ropac), en Italie, Colombie, Angleterre, République Tchèque et Tunisie.

Vernissage de l'exposition de fin de résidence
le 30 septembre 2021

Publication disponible ici >

Image:
Là où il y aura une montagne l'eau fera du bruit © C. Atallah

Lise Bardou

1.3 - 31.03.2021

Lise Bardou, née en 1992, vit et travaille entre la France (Tarn) et Lisbonne. De fait, son travail interroge les situations d’entre-deux, de passage — d’une langue à l’autre, d’un paysage à un autre — qui orientent sa pratique vers des processus de traduction — substitution, décalage, effacement, transposition — donnant forme aux flux, aux trajectoires, aux déplacements.
Organisatrice à deux reprises du cycle d’installations multimédia Ecos (Zaratan Arte-Contemporanêa) elle est par ailleurs à l’initiative du projet Hors-lits Lisboa (actes artistiques en appartement) qui a lieu deux fois par an à Lisbonne.
Parmi ses travaux on notera : Triângulo Vermelho (vidéo) dans le cadre du festival Rencontres Internationales Traverse à l'ancien réservoir de Guilheméry, Toulouse, en mars 2020, ainsi qu’à l’exposition Frontière(s), Maison des Métiers du Cuir, Graulhet, octobre 2020 ; Contemplation - ou être avec une portion de ciel (video) - à l’occasion de l’exposition en ligne : I HAVE BEEN WAITING FOR THIS DAY ALL MY LIFE organisée par l’association DELTA, 2020 ; ou Não sou nenhum espião (Je ne suis pas un espion), vidéo-performance et dessin, Lisbonne, 2018.

Présentation-restitution de fin de résidence
le 31 mars 2021

Image: © L. Bardou
Texte : © RIGA